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habitation
et le milieu de vie

La problématique du logement et du milieu de vie pour les aînés de l’île de Montréal est une question complexe qui comporte plusieurs enjeux majeurs. L’un des défis les plus importants est la pénurie de logements abordables pour les aînés à faible revenu, qui peut les forcer à vivre dans des conditions de surpeuplement ou de précarité financière.

Selon les données de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2016 de Statistique Canada, environ 61,6 % des aînés âgés de 65 ans et plus sur l’île de Montréal sont propriétaires de leur logement, tandis que 38,4% sont locataires

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Selon les données du recensement de 2016 de Statistique Canada, voici le nombre d’aînés âgés de 65 ans et plus vivant dans différents types de
logement à Montréal :
– Résidences privées pour aînés : 23 125 personnes
– Logements privés : 247 770 personnes
– Logements publics (HLM, logements sociaux) :
25 415 personnes
– CHSLD (Centres d’hébergement et de soins de
longue durée) : 16 285 personnes

Le prix moyen du loyer mensuel pour les logements locatifs à Montréal a augmenté au cours des cinq dernières années. Voici les prix moyens pour chaque année pour un appartement de deux chambres :
2017 : 925 $
2018 : 987 $
2019 : 1 041 $
2020 : 1 078 $
2021 : 1 131 $

Augmentation moyenne au cours de ces cinq dernières années
⬆ 22 %

De plus, l’augmentation des évaluations foncières dans certains quartiers de Montréal peut entraîner des hausses de loyer, rendant difficile pour les aînés de continuer à vivre dans leur domicile actuel. Les aînés peuvent également rencontrer des problèmes liés au maintien et à l’entretien de leur logement, ce qui peut mettre leur santé et leur sécurité en danger.

L’évaluation foncière moyenne des propriétés résidentielles a augmenté au cours des cinq dernières années.
Voici les évaluations foncières moyennes pour chaque année :
2017 : 355 500 $
2018 : 379 700 $
2019 : 407 200 $
2020 : 446 300 $
2021 : 487 100 $

Augmentation moyenne au cours de ces cinq dernières années
⬆ 37 %

En outre, la vétusté des habitations à loyer modique (HLM) à Montréal pose également un problème pour les aînés. Les HLM sont souvent mal entretenus et délabrés, ce qui peut constituer un risque pour la santé et la sécurité des locataires, en particulier pour les aînés qui sont plus vulnérables.

La fermeture de résidences pour personnes âgées (RPA) est également une source d’inquiétude pour les aînés, car cela limite les options de logement disponibles pour eux.

L’accessibilité universel
à la mobilité

L’accessibilité universelle et la mobilité pour les aînés à Montréal sont des enjeux importants pour garantir la participation pleine et entière des aînés à la vie de la communauté. Pour améliorer l’accessibilité universelle, il est important de comprendre les besoins et les défis spécifiques auxquels sont confrontées les personnes âgées.

L’accessibilité universelle signifie que tous les citoyens, quels que soient leur âge, leur capacité physique ou leur situation économique, doivent être en mesure d’utiliser facilement et confortablement les services, les bâtiments et les espaces publics.

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Montréal dispose d’un bon réseau de transports en commun, mais il peut être difficile pour les personnes âgées d’y accéder. Des mesures ont été prises pour améliorer l’accessibilité, telles que l’installation de rampes d’accès et d’ascenseurs, la formation des chauffeurs à l’accueil des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite, et la mise en place de plans de transport adaptés.

Les bâtiments publics tels que les bibliothèques, les centres communautaires et les centres de santé doivent également être accessibles aux personnes âgées et à mobilité réduite.

Lutte à la maltraitance

La lutte contre la maltraitance des aînés à Montréal est une préoccupation importante pour assurer la sécurité et le bien-être des personnes âgées. La maltraitance des aînés peut prendre plusieurs formes, notamment la violence physique, la négligence, l’abus financier et l’abus psychologique.

La maltraitance des aînés est un phénomène répandu et préoccupant qui peut avoir des conséquences graves sur la santé physique, mentale et émotionnelle des personnes âgées. À Montréal, la lutte contre la maltraitance des aînés est une préoccupation importante pour garantir la sécurité et le bien-être de la population vieillissante.

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La maltraitance des aînés peut se présenter sous différentes formes, notamment la violence physique, qui peut causer des blessures, des douleurs et des traumatismes physiques. La négligence, qui peut inclure le manque de soins de base, de nourriture, de médicaments ou d’attention, peut également avoir des conséquences graves sur la santé des aînés.

L’abus financier est également une forme courante de maltraitance des aînés, qui peut inclure l’exploitation financière, la fraude, le vol, ou la manipulation des finances des personnes âgées. Cette forme de maltraitance peut causer des pertes financières importantes pour les personnes âgées et les priver de leur autonomie financière.

L’abus psychologique est une autre forme de maltraitance des aînés qui peut inclure l’intimidation, la coercition, la manipulation, la privation émotionnelle et le harcèlement. Cette forme de maltraitance peut avoir un impact significatif sur la santé mentale et émotionnelle des aînés, provoquant l’anxiété, la dépression et la perte de confiance en soi.

La lutte contre la maltraitance des aînés à Montréal implique la sensibilisation du public à ce phénomène, la formation des professionnels de la santé et des services sociaux pour reconnaître et signaler les cas de maltraitance, la mise en place de services de soutien pour les aînés victimes de maltraitance.

participation sociale

La participation sociale des aînés à Montréal est cruciale pour leur bien-être et leur qualité de vie, mais ils peuvent faire face à des défis tels que l’isolement social, l’accès limité aux services et aux infrastructures, et les stéréotypes négatifs sur le vieillissement. L’isolement social peut avoir des effets négatifs sur leur santé mentale et physique. Il est donc essentiel de fournir des services et des activités inclusifs qui répondent aux besoins diversifiés des aînés et de veiller à leur accessibilité.

Le bénévolat est une forme de participation sociale bénéfique pour les aînés. En s’engageant dans des activités bénévoles, les aînés peuvent aider à renforcer leur bien-être social et leur satisfaction personnelle, tout en contribuant positivement à leur communauté.

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Le capital social, qui se compose des liens sociaux et des relations de confiance dans une communauté, est également un enjeu important pour la participation sociale des aînés à Montréal. Il est crucial de promouvoir des environnements sociaux inclusifs qui valorisent et reconnaissent les contributions des aînés, ainsi que de fournir des programmes et des ressources qui facilitent leur participation sociale et renforcent leur capital social.

La participation sociale est un enjeu clé pour les aînés à Montréal, et des efforts doivent être déployés pour garantir leur inclusion dans la communauté et leur bien-être. Les aînés ont des contributions uniques à apporter à la société, et leur participation sociale peut aider à briser les stéréotypes négatifs sur le vieillissement et à renforcer la cohésion sociale.

diversité

La diversité des aînés à Montréal est une des richesses importantes pour la ville et il est important de reconnaître et de valoriser les contributions de tous les membres de la communauté des aînés.

Les aînés issus de la diversité ethnoculturelle et de la communauté LGBTQ+ peuvent rencontrer des obstacles spécifiques pour accéder aux services de santé, aux programmes de loisirs et aux activités communautaires.

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Parmi les défis auxquels sont confrontés les aînés issus de minorités ethnoculturelles et de la communauté LGBTQ+, on peut citer :

• La discrimination, qui peut entraîner un sentiment d’isolement et un accès limité aux services et aux activités communautaires.

• Les barrières linguistiques, qui peuvent rendre difficile l’accès aux services et aux programmes de loisirs pour les aînés qui ne parlent pas la langue officielle de Montréal.

• La stigmatisation, qui peut avoir un impact sur le bien-être général et l’accès aux services de santé des aînés de la communauté LGBTQ+.

• L’isolement social, qui peut être causé par un manque de représentation dans les espaces publics, des différences culturelles et des préjugés qui rendent difficile la participation à des activités communautaires ou le maintien de liens sociaux.

• L’accessibilité aux services, qui peut être limitée pour les aînés appartenant à des minorités ethnoculturelles et LGBTQ+ en raison d’une absence de personnel formé à la diversité culturelle et sexuelle, ainsi que de barrières linguistiques pour ceux qui ne parlent pas la langue officielle de Montréal.